Le stéréotype fictionnel de l'
Agent Secret provient des fantasmes de la
Guerre froide, où les services secrets et les
barbouzes des grandes puissances s'affrontaient dans l'ombre.
Le type viril et séducteur, tiré à quatre épingles, collectionnant les femmes et les gadgets les plus sophistiqués a été littéralement phagocyté par le personnage de Flemming, James Bond ; à tel point que la seule expression dans les fictions s'y référant est le Plagiat, sans grand espoir de succès. L'usage de ce stéréotype permet de verser dans les traits propres à la Virilité ("l'homme couvert de femmes") dans la mesure où le cran nécessaire à l'exécution des missions recquière une carrure d'exception ; débordements scénaristiques qui seraient contraires à la popularité des films dans tout autre contexte de récit contemporain, puisque les situations de séduction sont rendues ringardes du fait de la prise en compte des idées du féminisme dans la société occidentale de ces trente dernières années.
L'homme passe donc de l'ultra-violence à des bleuettes glamour après s'être sorti de la course de voitures sans qu'elle ait atteint la perfection de sa coiffe gominée.
Les parodies de James Bond
Fonctionnant sur le mode du cliché de référence parodique, les parodies ont plus de succès que ses plagiats, tant l'univers de James Bond a pris sur l'évocation de l'agent des services secrets. Le célèbre Bond va non seulement plaire aux femmes pour sa séduction mais en plus faire rêver les hommes en enchainant toutes les missions...
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